En bref…

A voir :

Une vidéo d’une visite nocturne d’un ouvrage de la Ligne Maginot.

Une vidéo d’une deuxième visite nocturne d’un ouvrage de la Ligne Maginot.

Une vidéo d’une visite nocturne sous le Palais du Gouverneur à Metz.

Une vidéo d’une visite nocturne du fort de Chaberton.

Une vidéo d’une visite nocturne des souterrains du fort de la cité d’Aleth.

 

Repéré :

(Re-découverte) d’un abri de type R502 à Arcachon lors de la construction d’un parking.

C‘est dans le cadre des sondages réalisés en vue de la construction d’un parking souterrain aux abords de la gare et de l’office de tourisme dArcachon que l’ouvrage a été mis au jour. Si sa présence a toujours été connue des anciens Arcachonnais, ce blockhaus de 120 mètres carrés n’avait jamais été mis au jour. Sa partie extérieure a été arasée en 1946.

Différents liens concernant « cette découverte » :

http://www.sudouest.fr/2015/05/28/un-blockhaus-souterrain-decouvert-dans-le-centre-ville-d-arcachon-1934047-2733.php

http://www.lepoint.fr/societe/arcachon-un-blockhaus-de-la-seconde-guerre-mondiale-retrouve-sous-un-parking-28-05-2015-1931825_23.php

Vidéo : un blockhaus surgi des entrailles d’Arcachon.

À regarder :

Le Boyau : dans le quotidien des tranchées de 14-18 :France Bleu vous propose un film inédit intitulé Le Boyau. Le boyau c’est aussi le nom donné par les poilus à la tranchée de 14-18. Ce film de 6 minutes, réalisé à partir d’une collection privée de photos en relief et d’une création sonore originale en son 3D, raconte le quotidien du fantassin dans les tranchées, de la gamelle au combat. Ici

Nous ne disposons pas d’enregistrement sonore de la Grande Guerre. Seuls les livres, les récits,  nous donnent à entendre les bruits et la fureur des batailles. Alors, grondent au loin ou explosent au cœur des tranchées les obus des canons de 75, des crapouillots (mortier) de 58, sifflent les balles du fameux fusil Lebel.

Les photographies de la guerre, elles, sont disponibles, nous les connaissons mais ce film a été réalisé à partir d’une collection privée d’images stéréoscopiques de l’époque, ce qui le rend unique.

La stéréoscopie permet de voir l’image en relief, quant à la bande son, il s’agit d’une création, d’une interprétation sonore des photos. Le son est traité en 3D, vous pouvez l’écouter avec n’importe quel casque.

Ces clichés d’époque associés au son 3D donnent une nouvelle perception du quotidien du poilu. En parcourant ce Boyau, nous ressentons le froid, la boue nous colle aux pieds, les obus passent au-dessus de notre tête, les assauts sont terribles.

 Le Boyau est à la fois une plongée historique et technologique au cœur des tranchées de 14-18.

Pour apprécier pleinement cette création sonore, il est indispensable de l’écouter au casque. Ici.

Memory days : cette année le centenaire de la Première Guerre Mondiale apporte son lot de commémorations en France. Mais cet anniversaire résonne jusqu’au bout du monde. Avec 10 millions de morts, de 40 nationalités différentes, la Grande Guerre a décimé des familles entières, très loin de chez nous. Pour Victoria, une étudiante Canadienne, … Ici.

Le reportage de l’émission Des Racines & des Ailes du 05 novembre 2014, de la baie de Morlaix au Cap Fréhel (le fort Taureau, la Roche-Jagu et fort La Latte).

Le reportage de l’émission Des Racines & des Ailes du 29 janvier 2014 sur les forts de l’Esseillon.

 

Repéré dans le cadre des 100 ans de la guerre de 1914 – 1918 :

100v-100h-100d-Bandeau-intradef100 villes, 100 héros, 100 drapeaux mis à l’honneur

Le 6 septembre 2014, les armées ont célébré la première victoire décisive de la Grande Guerre, à l’occasion d’une cérémonie unique, sous le haut patronage du général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées. Cette date symbolique a marqué le début du sursaut national, qui permit le rétablissement du front au terme d’immenses sacrifices. Un siècle après, 100 héros et unités de la Grande Guerre seront mis à l’honneur simultanément dans 100 villes.

Le 6 septembre 1914, les armées françaises reprennent l’initiative face à l’ennemi après 2 semaines de retraite pour remporter, 6 jours après, la victoire de la Marne. Cent ans plus tard, c’est ce sursaut et cette combattivité que le chef d’état-major des armées, le général d’armée Pierre de Villiers  souhaite célébrer, car ils témoignent de la communauté de valeurs entre le soldat d’aujourd’hui et le héros de 14-18.

Le 6 septembre 2014, 100 héros et unités de la Grande Guerre sont mis à l’honneur simultanément dans 100 villes.

Les 100 sites ont été choisis parmi 400 casernes et quartiers répertoriés par le service historique de la défense, à partir desquels les armées sont parties vers le front en août 1914. De Dunkerque à Nîmes, en passant par Fort-de-France, chaque ville met à l’honneur un héros local, ainsi qu’un régiment à travers son drapeau.

Rassemblant les élus locaux et nationaux, le milieu scolaire et universitaire, ainsi que les associations d’anciens combattants, ce rendez-vous mémoriel de la Nation avec son armée a été l’occasion de partager les valeurs immuables des soldats français : la fraternité, la volonté, le courage et le sens du bien commun.

Dossier de presse – Opération 100 villes – 100 héros – 100 drapeaux.

Biographies des 100 héros – Opération 100 villes – 100 héros – 100 drapeaux.

100 villes, 100 heros, 100 drapeaux A lire :

1914, le monde s’embrase (ici). Ils sont partis la fleur au fusil, pour revenir aux vendanges… Une génération de jeunes, pleins d’illusions sur la victoire, le même enthousiasme dans chaque camp. Sans percevoir que l’attentat de Sarajevo avait déclenché la première guerre planétaire. Car si l’Europe explose, c’est le monde qui s’embrase. La guerre s’étend loin d’Europe, des troupes du monde entier vont se bousculer sur les champs de bataille français, découvrant l’enfer des tranchées. Un enfer car la guerre a changé de nature. Mondiale, elle est aussi de- venue industrielle. L’homme est broyé par la machine, fauché par les mitrailleuses, écrasé par les obus, asphyxié par les gaz. L’héroïsme et la tactique ne suffisent plus, il faut répondre à la technologie par plus de technologie, c’est la naissance de l’aviation de combat, l’apparition du char, les premiers sous-marins. Pour faire marcher la machine, il faut aussi des bras : les femmes arrivent dans les usines, prennent des responsabilités, sont partout indispensables : autre évolution qui marquera le siècle et qui se poursuit aujourd’hui puisqu’après la société civile, les femmes ont conquis le droit de servir par les armes. Enfin, l’embrasement de 1914, par l’hécatombe de morts et de blessés dès les premiers mois de combats, dépasse totalement les moyens de santé mis en place à la mobilisation. C’est la grande aventure du Service de santé des armées qui s’organise, s’étoffe, affronte un défi toujours plus terrible avec la chirurgie d’urgence, les blessés au gaz, la découverte des blessures psychiques. 1914 est un changement d’époque, un franchissement de siècle, le monde entre dans une modernité radicale dont les effets seront aussi négatifs que positifs, on en mesurera les conséquences en 1939… Mais il y aura ensuite la construction européenne. Cent ans plus tard, l’Europe a cicatrisé ses plaies, recouvert ses tranchées, abaissé ses frontières. Symbole, les industriels qui nourrissaient les arsenaux dans chaque camp se retrouvent et fusionnent, derniers en date Nexter et Kraus-Maffei-Wegmann. Ici (également).

 

Le site L’histoire par l’image propose également des dossiers sur le Débarquement : ici.

L’opération Overlord dans Les chemins de la mémoire

Retrouvez le dernier numéro des Chemins de la mémoire consacré aux débarquements alliés et à la libération de la France.  Pour lire et télécharger le numéro « 1944, Opération Overlord », rendez-vous sur www.defense.gouv.fr, dans la rubrique Mémoire et Patrimoine. A l’occasion du 70e anniversaire de la libération, Les chemins de la mémoire offre à ses lecteurs plusieurs analyses d’historiens et une large iconographie sur l’opération Overlord, le 6 juin, la bataille de Normandie et l’avancée des alliées au mois d’août 1944.

La rubrique L’évènement, offre un article et une cartographie documentés sur la percée des troupes britanniques sur la plage de Sword Beach, le Jour J. Le Dossier braque ensuite ses projecteurs sur les détails de l’opération amphibie Overlord, la plus importante de l’Histoire, avec 3 millions de soldats impliqués. Il est accompagné de photographies exceptionnelles nous plongeant dans l’enfer du Jour J et de la bataille de Normandie.

Une carte des mouvements alliés en août 1944

Outil détachable pédagogique, le Cahier dévoile aux lecteurs une carte en double page retraçant les axes de progression des Alliés et de la 1ère armée française, lors du mois d’août 1944, jusqu’à la libération de Paris, le 25 août.

Dans L’entretien, le secrétaire d’état aux anciens combattants et à la mémoire, Kader Arif, mets à l’honneur les commémorations du 70ème anniversaire de la libération. La rubrique L’acteur présente le général de Lattre de Tassigny, qui à la tête de la 1ère armée, imposa sa devise : « Ne pas subir ».

Pour aller plus loin, les curieux pourront découvrir les multiples musées normands dédiés au Débarquement (Relais) et une sélection d’ouvrages et d’expositions en partenariat avec le ministère de la Défense dans Carrefour(s). Bonne lecture !

Repéré dans le cadre des 100 ans de la guerre de 1914 – 1918 :

bandeau_site_MGGMLe musée de la Grande Guerre de Meaux proposait une nouvelle exposition temporaire : War & Game(s). Cette exposition est terminée, mais nous vous en proposons son  Dossier pédagogique

Le répertoire des sites Internet sur la Guerre 14 -18 : ici.

Le dossier spécial centenaire de la Grande Guerre du musée de l’armée : ici.

L’exposition « Paris 1914-1918. La guerre au quotidien »

expo 14 (4)

L’exposition de boue et de larmes (dossier de presse) : ici

Quatre ouvrages sur la production artistique dans les tranchées :Carrière et 1re guerre mondiale :ici.

14 – 18 mission du centenaire : ici.

Chemins de mémoire de la Grande Guerre en Nord – Pas de Calais : ici.

Regards sur la Première Guerre mondiale 1914 – 1918 : ici.

Sur le site l’Histoire par l’image : ici.

Les petits trains de la Grande Guerre : ici.

La convention d’armistice du 11 novembre 1918 : ici.

Repéré :

Un site internet pour le Mont-Valérien

L’office national des anciens combattants et victimes de guerre (O.N.A.C.V.G.) a mis en ligne le 20 novembre dernier, le site internet du Mont-Valérien, haut lieu de la mémoire nationale du ministère de la Défense.

Avec plus de 20.000 visiteurs par an, le Mont-Valérien fait partie du patrimoine français et est un lieu de commémoration de la mémoire nationale. C’est pour ces raisons que l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (O.N.A.C.V.G.), gestionnaire du Mont, souhaite le faire connaître au plus grand nombre à travers un site internet.

Conduit et financé par la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (D.M.P.A.) du ministère de la Défense, il a pour principal objectif de mieux faire découvrir le Mont-Valérien. Il s’articule autour de quatre rubriques principales : apprendre, comprendre, visiter, s’informer. Il met à disposition des archives pour apprendre l’histoire de la Résistance et de l’occupation allemande en France, de 1940 à 1944 et comprendre par exemple le souhait du général de Gaulle d’y ériger le mémorial de la France combattante.

Devenu le principal lieu d’exécution de résistants et d’otages par l’armée allemande en France durant la seconde guerre mondiale, il est visité chaque année par des milliers de professeurs, d’étudiants, de familles de fusillés et de touristes. Ce haut lieu de la mémoire nationale a également été le théâtre du tournage d’une séquence du film « La Rupture » qui illustre les relations entretenues par Jacques Chirac et Valérie Giscard d’Estaing dans les années 70.

Site du Mont-Valérien

Repéré :

Dans le Terre Information Magazine (TIM) n°239 – novembre 2012.

Exposition :

Le peintre suisse Eugène Burnand, a laissé à la postérité un témoignage magnifique et poignant sur l’impact planétaire de la Grande Guerre.

CaptureEn 1917, il a planté son chevalet sur le front réalisant, au pastel, les portraits des soldats des armées alliées. Des « poilus » bien sûr. Des combattants anglais, américains, italiens, serbes. Mais aussi, des fantassins sikhs, venus de leur Inde lointaine. Des tirailleurs malgaches, tonkinois, marocains. Des auxiliaires sénégalais, tunisiens. Tous venus défendre un occident qu’ils ne connaissaient pas.

Ces portraits des Alliés (nom de la série) sont exposés au musée la Légion d’Honneur à Paris (2, rue de la Légion d’honneur (parvis du musée d’Orsay)). Ils mettent en évidence l’humanité des soldats, montrés sans armes, sans uniformes presque.

Le travail du peintre renvoie aussi à une réalité multiculturelle et multiraciale qui est la marque de ce premier conflit mondial (sources Ouest-France, Marc Mahuzier).

 

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