Les fortifications du Chemin des Dames : les conséquences de la crise de l’obus-torpille (5/6)

Celui par qui tout est arrivé : Eugène Turpin, découvreur de la mélinite. Il pose en compagnie de « la turpinite », un obus de son invention. Collection gallica.fr

Dans cet avant-dernier article sur les fortifications du Chemin des Dames, nous allons aborder les points essentiels d’une crise qui va révolutionner, ou tout du moins bouleverser les concepts de la fortification alors en vigueur et entraîner la mise en place de solutions pour tenter de contrer la nouvelle menace. Cette nouvelle menace, connue sous le nom de « crise de l’obus-torpille » va obliger à modifier les forts existants et définir de nouvelles normes de construction.

Continuer la lecture

Canon versus cuirasse, le vainqueur est …(2/3)

Dans cet article les documents mentionnés : « Collection Vaubourg Cédric » ou    « Collection Vaubourg Julie » ou « Collection Vaubourg Cédric et Julie » ou « www.fortiffsere.fr » sont publiés avec l’extrême amabilité de monsieur et madame Cédric et Julie VAUBOURG. Ces documents sont extraits de leur site : www.fortiffsere.fr, le site web sur la fortification Séré de Rivières.

Dans cette deuxième partie, que l’on pourrait intituler : « quand la fortification s’enterre ou l’histoire succincte de l’a daptation de la fortification française à l’artillerie », Fortification et Mémoire n’aborde que le cas générique des fortifications “classiques” laissant volontairement et provisoirement, dans un souci de clarté, de côté les fortifications spécifiques du littoral et d’altitude. Ces fortifications obéissant ou s’adaptant à leur environnement propre font de chacune un cas particulier. Celles-ci méritent donc un travail de rédaction catégoriel.

Reprenons l’introduction de cet article pour en resituer le contexte : « Dans la deuxième moitié du XVe siècle, l’apparition du boulet métallique dû au progrès de la métallurgie rend l’artillerie beaucoup plus performante. Désormais, le boulet métallique tiré à moins de cent mètres brise n’importe quel rempart de pierre quelque soit son épaisseur. Des solutions palliatives comme l’épaississement des murailles et l’arasement des tours et des remparts n’y feront rien ».

Continuer la lecture