L’histoire du fort de Bicêtre

Fortification et Mémoire a écrit un livre sur l’histoire du fort de Bicêtre de 1842 à 2013 qu’il vous propose sur la forme d’un flipbook de 368 pages (en fonction du support numérique le chargement du flipbook peut prendre quelques instants et sur certaines tablettes numériques, le flipbook peut ne pas fonctionner). Il s’agit d’une contribution, parce que ce livre ne prétend pas à l’exhaustivité et d’autres éléments viennent le compléter (voir au bas de l’article).

En voici son avant-propos : « Peu de choses existait sur l’histoire du fort de Bicêtre. Un premier livret de trente-deux pages avait été réalisé en 2002 par des passionnés dans le cadre des journées européennes du patrimoine. Il marque le début de sa mise en lumière. Cet ouvrage, résultat de cinq années de recherche, vient compléter le précédent. Si  parfois, le récit semble s’éloigner de l’histoire du fort, c’est uniquement pour l’attraper par le petit bout de la lorgnette au travers d’éléments tels que : la fortification parisienne de 1870, l’artillerie, les ballons montés, la conscription et bien d’autres choses que le lecteur découvrira au fil des pages. Sont ici rassemblés des documents rarement publiés ou totalement inédits. L’ensemble est enrichi de très nombreuses photographies.

Nous évoquons également les entités qui, au cours de ces cent soixante et onze années, ont occupé les lieux. Celles-ci ont largement contribué à lui forger son identité.

Muni de tous ces éléments assemblés, il est désormais possible de rendre hommage à sa Grande Histoire. Ce livre ne prétend pas à l’exhaustivité. Il s’agit d’une humble contribution à son Histoire, qui incitera peut être de nouveaux passionnés à la poursuivre. L’histoire du fort de Bicêtre doit continuer à vivre, pour qu’un jour, le fort retrouve sa place qui est la sienne dans l’histoire de France. »

Ce livre est à rattacher aux articles suivants :

  • « 1780, la Marine embarque au fort de Bicêtre » [partie 1 / partie 2] ;
  • « Gare à l’étincelle ! (les magasins à poudre de 1840) »  [article] ;
  • « Il était une fois Poncelet ou l’âge d’or des ponts-levis » [partie 1 / partie 2].

Addenda du livre sous forme de compléments d’informations :

Description des forts parisiens dans « le cours de fortification permanente » par le chef de bataillon Delair de l’école d’application de l’Artillerie et du Génie en date de juillet 1882.

« L’enceinte continue est doublée, à une distance moyenne de 2500 mètres par une deuxième ceinture, la première dans l’ordre de défense, entièrement composée de forts détachés.

Le nombre des forts détachés de Paris est de 16 dont 10 sur la rive droite et 6 sur la rive gauche. »

«…Les forts [détachés] furent également établis dans le système bastionné, sans autres dehors que des tenailles en terre, des doubles caponnières et des chemins couverts munis de places d’armes rentrantes avec réduits en maçonnerie.

La forme des forts était généralement celle d’un carré ou d’un pentagone. Les cotés extérieurs des fronts étaient assez petits (220 à 230 m) et le relief des crêtes assez considérables (8 à 9 m), il a fallu prendre de longues courtines (120 à 140 m ) de telle sorte que les bastions sont restreints (60 à 80 m de face et 30 m de flanc).

Sur les fronts d’attaque, les courtines présentaient des voûtes de décharge de 20 à 25 mètres de profondeur prenant jour dans la cour du fort et sur le fossé et constituant des abris à l’épreuve pour la garnison. D’autres casernes et magasins établis dans la cour des forts complétaient les locaux ordinaires.

« Caserne et magasins à l’épreuve ».

L’escarpe attachée, de 10 m 00 de hauteur, étaient précédée d’un fossé de 20 m 00 de largeur et d’un chemin couvert de 10 m 00 ; la hauteur de la contrescarpe revêtue étaient de 6 à 7 m 00 ; l’escarpe se trouvait découverte de 1 m 00 à 1 m 50 par la crête du glacis. »

« Profil des forts ».

Dans l’étude sur « les fortifications en Île-de-France – 1792-1944 » publié en juin 2015 par l’institut d’aménagement et d’urbanisme de la région parisienne (IAURIF), l’ensemble des fortifications parisiennes est traité sous forme de fiches signalétiques. Nous en avons extrait celle du fort de Bicêtre : fiche IAURIF du fort de Bicêtre.

Plan fort de Bicêtre

Compléments iconographiques :

Magnifique photographie aérienne du fort de Bicêtre prise en 1921. On distingue parfaitement l’ensemble des bâtiments (à remarquer que les magasins à poudre n’ont plus leur mur de protection sur toutes les faces) militaire, les emplacements des canons et les traverses-abris, le tracé de la contrescarpe, les redans devant les poternes et le mur à la Carnot devant l’entrée. Les jardins ouvriers sont présents sur les glacis. Photographie à rapprocher de la page 148. Source Géoportail

Le fort de Bicêtre dans son environnement de 1921.  Photographie à rapprocher de la page 148. Source Géoportail

Le fort de Bicêtre dans son environnement de 1936.  Source Géoportail

Le fort de Bicêtre dans son environnement de 1947.  Les aménagements intérieurs commencent à être visibles. Source Géoportail

Le fort de Bicêtre dans son environnement de 1960.  Les aménagements intérieurs sont importants et la piscine apparaît. Cette photographie est à rapprocher de la page 155. Source Géoportail

Le fort de Bicêtre dans son environnement de 1970.  Cette photographie est à rapprocher de la page 156. Source Géoportail

Le fort de Bicêtre dans son environnement de 1983.  Cette photographie est à rapprocher de la page 158. Source Géoportail

Un dessin montrant le fort de Bicêtre en 1870-1871. On remarque la caserne et le pavillon des officiers ainsi que le toit du magasin à poudre du bastion 5. Autre détail, près du pavillon se dessine à ce qui pourrait ressembler à un mat de signalisation (télégraphe de Chappe ?).

Entrée du fort de Bicêtre. Cette carte postale est à rapprocher de celle de la page 44.

Le fort de Bicêtre sert de prison politique de 1848 à 1852. Lettre à rapporter à la page 176.

Le fort de Bicêtre sert de prison politique de 1848 à 1852. Lettre à rapporter à la page 176.

Carte postale-photographique, des années 1900, montrant six cavaliers et un soldat, pipe à la bouche, tenant un balais et montrant un écriteau (illisible). La scène se situe sur la place d’armes devant le pavillon des officiers.

Carte postale datée de 1913, montrant la 9e escouade de la deuxième compagnie du 23e régiment d'infanterie colonial. Cette carte postale est à rapprocher de celles de la page 269.

Carte postale datée de 1913, montrant la 9e escouade de la deuxième compagnie du 23e régiment d’infanterie colonial. Cette carte postale est à rapprocher de celles de la page 269.

Carte postale-photographique mentionnant : campagne 1914 / P.Italie. Il s’agit de soldats territoriaux, logeant peut-être au fort, occupés à des travaux de terrassement dans le cadre de la préparation du camp retranché de Paris (C.R.P.). Le fort de Bicêtre est rattaché au noyau central de ce camp retranché (Paris et les forts détachés de 1840). Ce noyau est occupé par la 83e Division Territorial. A lire : Le Camp Retranché de Paris, article paru dans 14/18 / le magazine de la Grande Guerre, n°65.

1916, carte postale-photographique montrant un groupe de soldats en bourgeron. Assis au premier plan un second tient le quart en fer blanc modèle 1888, ainsi que des bidons modèle 1877. Adossé à la gouttière un caporal. Il s’agit de marsouins du 23e R.I.C. 26e (?) compagnie, escouade B. Cette carte postale photographique est à rapprocher de la page 280.

Carte postale représentant par le dessin un soldat des troupes coloniales. Celui qui a écrit cette carte appartenait au 21e régiment d’infanterie coloniale, 3e bataillon, 10e compagnie. Cette compagnie est stationnée au fort de Bicêtre de 1920 à 1939. Cette carte postale est à rapprocher de celles des pages 277 à 282.

Cette vue de la caserne droite du fort (ancien pavillon des officiers) nous permet de distinguer sur la droite l’une des casemates du fort. Cette même vue présente en page 79 du livre ne permet plus de distinguer cette casemate par la construction du mur de la cour fermée de l’infirmerie.

L’ancien pavillon des officiers. Cette carte postale est présente en page 79 du livre.

Carte postale montrant la caserne d’infanterie occupée alors par la 9e compagnie du 21e régiment d’infanterie coloniale dans les années 1920. Cette vue nous permet d’observer l’horloge du fort et au-dessus la cloche. Le chemin au centre de la photo relie la caserne à l’autre caserne située en vis-à-vis. Aujourd’hui ce chemin est devenu une voie goudronnée. Ce document est à rapprocher de la page 72 du livre.

La caserne A d’infanterie dans les années 1930. Cette carte postale est a rapprocher de celle de la page 72, prise vers 1900. Entre ces deux dates, les arbres ont poussé et d’autres plantés.

Lettre portant le cachet de l’hôpital complémentaire HV89 installé au fort de Bicêtre du 2 novembre 1918 au 26 décembre 1918. Cette lettre est à rapprocher de la page 271.

Le dos de la carte postale ci-dessus : « Vendredi 16 avril 1920. Chère Alice. Etant arrivé a ma nouvelle résidence, voila à peu près 10 minutes : en bonne santé, je vous envois simplement une petite carte pour vous donner mon adresse. 21eme d’Infanterie Coloniale. Peloton d’élèves caporaux. 10 Cie Fort de Bicêtre (Seine). En attendant une petite réponse. Recevez chère amie mes amitiés les plus sincères. Auguste ». Le 21e régiment d’infanterie coloniale caserne au fort de Bicêtre de 1920 à 1939.

Carte postale-photographique, datée du 30 mai 1921, représentant la corvée de pomme de terre ou la corvée de pluches ! Il s’agit probablement d’une compagnie (la 10e ?) du 21e régiment d’infanterie coloniale. Cette compagnie est stationnée au fort de Bicêtre de 1920 à 1939. Cette carte postale est à rapprocher de celles des pages 277 à 282.

Fête des jardins ouvriers, le 2 juillet 1922. Ces jardins sont implantés dans les fossés et sur les glacis du fort. Cette carte postale est à rapprocher de celle de la page 152.

Fête des jardins ouvriers, le 2 juillet 1922. Cette carte postale avec une profondeur de champ supérieure à la précédente, permet d’apercevoir : le toit d’une des deux casernes, un bastion matérialisé par son appareil de pierres blanches sur son angle et l’une de ses courtines. Cette carte postale est à rapprocher de celle de la page 152.

Fête des jardins ouvriers, le 2 juillet 1922. Cette carte postale est à rapprocher de celle de la page 152.

Carte postale colorisée de la rue du fort. Carte postale (en noir et blanc) présente en page 268.

Carte postale colorisée de la rue du fort. Carte postale (en noir et blanc) présente en page 268.

Le bas de la rue du Fort. Tout en haut l’on distingue le mur à Carnot (aujourd’hui disparu) qui protégeait l’entrée du fort. A gauche, se dessine le toit de la caserne. Carte postale à rapprocher de celles de la page 268.

« La corvée de pluches » au fort de Bicêtre en 1928. Cette carte postale-photographique a été prise sur le côté d’une des casernes. Sur la gauche , on distingue une traverse-abri. Cette carte postale est à rapprocher de celles des pages 277 à 282.

Automne 1929, carte postale représentant un groupe de 23 militaires posant devant l’une des casernes dans des attitudes peu conventionnelles: au premier plan, deux sont allongés au sol. Un soldat debout au centre vers la droite tient une pancarte ou une ardoise sur laquelle est écrit « Chambre 33 « .

Le fort de Bicêtre est pour l’arme du Train, le centre de mobilisation n° 24. Ordre d’appel sous les drapeaux pour le « tringlot » Henri Ruaud de Saint-Cloud. Bien sûr, en 22 février 1939, il n’est pas encore question de mobilisation générale, sur le papier, mais, à la lueur des évènements internationaux, on se doute du risque d’évolution à court terme. D’après la loi sur l’organisation de l’armée du 13 juillet 1927, les centres de mobilisation sont chargés, pour les formations dont ils assurent la mobilisation : a) de tenir les contrôles, répertoires et journaux de mobilisation de ces unités ; b) de répartir entre ces unités les ressources en personnels, matériels et animaux qui leur sont affectés ; c) d’emmagasiner, gérer, entretenir les matériels nécessaires à ces formations, à l’exception des matériels dont la nature spéciale rend nécessaire la conservation dans des établissements spéciaux. Les centres de mobilisation comprennent : a) des officiers ; b) un petit nombre de militaires de carrière ; c) des agents militaires et de la main-d’œuvre civile.

La barrière de la porte d’Italie. De chaque côté de l’avenue d’Italie, on remarque les bastions encadrant cette porte.

Le revers de la carte postale précédente. En 1906, un soldat de la 3e compagnie de la 5e brigade coloniale envoie de ses nouvelles.

Deux soldats en permissions. Sur leur gauche se trouve l’hospice de Bicêtre et à leur droite, le café « au petit moulin ».

Le café « aux canons de Bicêtre » fait-il référence aux canons du fort de Bicêtre ou « aux canons » qu’il faut encore boire avant d’atteindre le fort ? Ce café était situé en face de l’entrée des hospices, soit presque à mi-pente du fort.

En 1914-1918 l’armée avait mis de nombreuses cartes à la disposition du soldat tant pour sa correspondance avec l’intérieur qu’avec l’arrière. Il s’agit d’un feuillet dont le verso est réservé à l’écrit. Le recto à l’adresse du destinataire et aux renseignement concernant le soldat (nom, grade, unité etc..). Ci-dessus une carte-postale de la « Correspondance des Armées de la République » expédiée le 20 novembre 1915 du dépôt des 23e et 43e Coloniaux (Régiment d’infanterie coloniale) du fort de Bicêtre.

Comme la carte-correspondance ci-dessus, cette lettre du 24 novembre 1915 porte le cachet du vaguemestre des 23e et 43e Coloniaux.

Carte postale portant le cachet du vaguemestre du dépôt du 23e Régiment d’infanterie coloniale.

Photographie de la 9e escouade (fraction d’une compagnie sous les ordres d’un caporal ou d’un brigadier) de la 2e compagnie du 23e Régiment d’infanterie coloniale posant au fort de Bicêtre. Photographie à rapprocher de celles de la page 269.

Le 55e Régiment d’Infanterie Territorial (R.I.T.) est, en très grande majorité, originaire du département de l’Ain. Il comprend aussi des Lyonnais et des Parisiens, d’où la présence d’un sixième bataillon au fort de Bicêtre. Affecté d’abord à la défense du camp retranché de Belfort, les trois bataillons de ce régiment quittent Bourg le 5 août 1914, à l’effectif de 43 officiers et 3.014 sous-officiers, caporaux et soldats. Ci-dessus, cette carte postale a été écrite le 11 juin 1915.

Enveloppe portant les cachets de l’Hôpital Complémentaire VG 89 implanté au fort de Bicêtre. Document à rapprocher de la page 271.

 

Certificat de spécialité aide-monteur d’installations électriques délivré par le commandant du 1er bataillon du 8e régiment de transmissions au transmetteur Georges Allo (!). Ce document est à rapprocher des pages 297 à 301.

Certificat de bonne conduite délivré par le commandant du 1er bataillon du 8e régiment de transmissions en 1950. Ce document est à rapprocher des pages 297 à 301.

1960, un groupe de transmetteurs du 8e régiment de transmissions prenant un pot dans un café du kremlin-Bicêtre. L'insigne du transmetteur au premier plan et le losange de manche de celui de droite identifient leur appartenance à ce régiment. Illustration à rapprocher des pages 302 à 306.

1960, un groupe de transmetteurs du 8e régiment de transmissions prenant un pot dans un café du Kremlin-Bicêtre. L’insigne du transmetteur au premier plan et le losange de manche de celui de droite identifient leur appartenance à ce régiment. Illustration à rapprocher des pages 302 à 306.

Calots vissés sur la tête, ce groupe de transmetteurs de la classe 1960/ 2A prend la pose. La scène se situe à l'intérieur du bastion 5. Au fond à droite, on remarque, le point de surveillance (visible page 114) surmonté d'un pylône. Illustration à rapprocher des pages 302 à 306.

Calots vissés sur la tête, ce groupe de transmetteurs de la classe 1960/ 2A prend la pose. La scène se situe à l’intérieur du bastion 5. Au fond à droite, on remarque, le point de surveillance (visible page 114) surmonté d’un pylône. Illustration à rapprocher des pages 302 à 306.

Ce transmetteur de la classe 1960/ 2A prend la pose. La scène se situe à l'intérieur du bastion 5 près du magasin à poudre H, sur une grande esplanade bétonnée, toujours visible. Au fond à gauche, on remarque l'un des trois bâtiments de service encadrant le magasin à poudre. C'est dans ces bâtiments que se trouvent les graffitis de la page 341). Illustration à rapprocher des pages 302 à 306.

Ce transmetteur de la classe 1960/ 2A prend la pose. La scène se situe à l’intérieur du bastion 5 près du magasin à poudre H, sur une grande esplanade bétonnée, toujours visible. Au fond à gauche, on remarque l’un des trois bâtiments de service encadrant le magasin à poudre. C’est dans ces bâtiments que se trouvent les graffitis de la page 341). Illustration à rapprocher des pages 302 à 306.

Groupe de soldats (de transmetteurs ?) posant pour une photographie traditionnelle de fin de classe, de stage, d’examen… devant une des casernes du fort.

Lettre en provenance d’Algérie, expédiée le 15 août 1955. Elle est adressée au transmetteur André Pitour de la 2e compagnie, Section I/A. Cette compagnie du 1ier bataillon du 8e régiment de transmissions forme les futurs secrétaires-chiffreurs. Cette lettre est à rapprocher de la page 297.

Enveloppe portant le cachet du vaguemestre du 8e régiment de transmissions, dont le deuxième bataillon occupe le fort en 1958. Le cachet indique 8e régiment de transmissions alors qu’à cette époque il s’agit du 8e régiment d’instruction des transmissions. Le timbre représente l’insigne interarmes constitué des symboles des trois armées : le glaive, pointe en haut, pour l’armée de terre, les ailes déployées pour l’armée de l’air et les ancres entrecroisées pour la marine. Cet insigne est entouré d’une couronne composée, a gauche, de feuilles de laurier et à droite, de feuilles de sauge. L’ensemble est flanqué de deux drapeaux français arborant la devise « Honneur et Patrie ». La pointe du glaive est encadrée des deux lettres « F » et « M », signifiant « Franchise Militaire ».

Carte de membre du Club Sportif et Artistique de la Défense pour la section tennis du fort de Bicêtre (K. BICETRE pour Kremlin Bicêtre).

lettre2

Flamme postale du cercle mess du fort de Bicêtre en 2011.

Télécarte prépayée Passman sérigraphiée  » Groupement de Soutien Bicêtre » (voir page 321 du livre). Cette carte permet de distinguer l’entrée du fort de Bicêtre et son cartouche ainsi que l’insigne du G.S.B. (voir page 330 du livre).

Le Kremlin-Bicêtre vu d’avion dans les années 2000. On distingue le fort de Bicêtre et près de l’autoroute A6, l’institut Gustave Roussy et le bosquet renfermant la redoute des Hautes-Bruyères. On remarque que cette redoute est plus élevée (110 mètres) que le fort de Bicêtre (95 mètres). Cette différence d’altitude a posé un problème stratégique lors de la guerre de 1870 (cf page 179 et suivantes). Carte postale est a rapprocher des pages 155 et suivantes).

Le 17 avril 2015, le général d’armée Pierre de Villiers est retourné à la rencontre des soldats de l’opération « Sentinelle » déployés à Paris. La photographie est prise devant le magasin à poudre gauche du fort.

Le 20 octobre 2016, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian visite le fort de Bicêtre dans la cadre de l’opération Sentinelle. Source Le Dirisien.

L'opération Sentinelle permet aux casemates (page 80) de recouvrer leur vocation initiale.

L’opération Sentinelle permet aux casemates (page 80) de recouvrer leur vocation initiale.

Le Kremlin-Bicêtre, le vendredi 10 novembre 2017. La ministre des Armées Florence Parly est venue découvrir les activités du club sportif et artistique des militaires du Fort. « C’est un nectar », tranche Florence Parly. Rien d’étonnant : la ministre des Armées vient de goûter un peu de miel. L’originalité, c’est qu’il a été produit par les soldats qui travaillent derrière les murs du Fort militaire du Kremlin-Bicêtre. La ministre est allée vendredi à la rencontre de ceux qui animent le club sportif et culturel du Fort, affilié à la fédération des clubs de la Défense (FCD). Et de ceux qui en bénéficient. Cette visite intervient dix jours après la présentation d’un « plan Famille », qui a pour objectif de mieux accompagner les familles des militaires et d’améliorer les conditions de vie de ces derniers. La famille et les retraités représentent 25 % des 165 000 adhérents de la FCD. Au fort du Kremlin-Bicêtre, un millier de militaires travaillent au service de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’informations de la défense, la DIRISI. Ils assurent les transmissions sur les opérations extérieures. Et quand ce n’est pas le cas, ils ont donc le choix entre jouer au badminton, faire du cross training, de la musculation, mais aussi de l’apiculture ou de la peinture. « Vous êtes tous des dessinateurs chevronnés alors ? », demande Florence Parly aux adhérents de cette section, la dernière à être née. Des cadres sont exposés. L’un d’eux représente un portrait à l’acrylique de Marianne. Le réaliser a pris « quelques mois » à son auteur, un militaire que la ministre encourage à exposer. Les soldats de l’opération Sentinelle y sont hébergés Le Fort propose trois sections culturelles et douze sportives. « Le sport fait partie de l’entretien et de la récupération », explique le président de la FCD. Notamment pour les soldats de l’opération Sentinelle, pour qui des créneaux sont spécialement réservés. Ils sont « un peu moins d’une centaine » en ce moment, précise le lieutenant-colonel Eric, chef d’État-major adjoint au Fort. Avec des « pics » en fonction des attentats. Vendredi, dans une salle réservée aux étirements, une poignée pratiquait justement le TIOR, (technique d’intervention opérationnelle rapprochée), une technique de combat au corps à corps. Ils sont les seuls à être hébergés dans l’enceinte du Fort le temps de leur mission. Et côtoient donc les « extérieurs », qui peuvent aussi suivre ces activités sportives et culturelles. Pour pouvoir y accéder, il faut néanmoins montrer patte blanche : accepter de faire l’objet d’une « enquête de sécurité » (article paru dans le Parisien).

Nota :

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Bonne lecture…

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